Au Marathon de Molsheim : des coureurs de tous horizons - Portraits | Plaisir du Sport En Alsace
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Course à pied
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Au Marathon de Molsheim : des coureurs de tous horizons

Qu'ils soient en recherche d'un défi original, simplement amoureux de la discipline, voire carrément championne en titre, ils seront au départ du prochain Marathon du Vignoble d'Alsace, à Molsheim.

Parmi les près de 800 coureurs sur la ligne de départ du marathon le 15 juin prochain, trois ont retenu notre attention : portrait de ces athlètes qui portent à chaque foulée le désir de partager leur passion avec les autres.

Cécile Moynot, victorieuse au marathon du vignoble d'Alsace 2013 et détentrice du record féminin

Un marathon corsé mais très agréable

"Le Marathon du Vignoble d'Alsace représente un challenge", confie Sébastien Koenig, de Colmar, 37 ans, coureur amateur. "Il s'annonce corsé puisque la dénivelée positive sera de 250m, ce qui est loin d'être négligeable. J'ai déjà terminé le semi à Molsheim trois fois - c'est un avantage : je connais déjà la seconde partie du marathon ! ; cette année, je me suis dit qu'il fallait que je passe à la vitesse supérieure..."

Pour Denis Martin, autre coureur amateur, de Haguenau, "ce sera ma deuxième fois à Molsheim". Lui en sera ainsi à son dixième marathon, après seulement deux ans de pratique régulière de la course à pied.

"En termes de rapport qualité-prix, le marathon de Molsheim, c'est le top !" s'enthousiasme Denis. "À la fois côté sponsors, côté organisation, on est vraiment gâté." Ce qui lui plaît aussi, c'est de pouvoir venir en famille "il y a les autres courses pour ma fille, ma femme et ses amies, la marche du coeur - sans parler de la bonne cause associée : le don d'organe." Des arguments importants pour ce coureur de 46 ans, qui s'est engagé dans sa première compétition de course à pied il y a deux ans, pour accompagner sa fille. "J'ai été surpris à Molsheim en 2013 : c'est très chaleureux comme ambiance, et les petites montées sont très sympathiques."

Cécile Moynot, 37 ans, a participé en 2013 à sa première édition du Marathon du Vignoble d'Alsace et l'a remporté haut la main. Elle a "adoré la convivialité et l'ambiance toute familiale qui y régnait. C'était vraiment très agréable." Détentrice du nouveau record féminin du marathon du vignoble d'Alsace en 3h00'14, Cécile a éprouvé "un réel plaisir de gagner et de pouvoir abaisser le record féminin de la course. L'après-course a représenté un grand moment de partage - je n'avais jamais connu l'expérience de la pesée*..." confie-t-elle en souriant.

"J'ai également beaucoup aimé le parcours", précise-t-elle, "que j'ai pu apprécier n'étant pas dans le rouge. Et cette année, j'y serai à nouveau avec l'objectif d'abaisser le record féminin et de gagner."

* "Car", précisent les organisateurs, "le premier marathonien et la première marathonienne gagnent leur poids en vin au marathon du vignoble d'Alsace !"

La "pesée", lors de l'édition 2012 du marathon du vignoble d'Alsace

Se faire plaisir avant tout

Lorsqu'il court, Sébastien affirme que "le mot d'ordre est d'abord le plaisir. La pratique d'un sport comme la course à pied ne m'apporte que des bienfaits. Si j'ai un rhume, c'est le meilleur médicament. Pour moi, la course à pied est un art de vivre et fait partie de mon équilibre personnel. Si je ne cours pas pendant une semaine, je ressens un manque sérieux : j'ai des fourmis..." Concernant le marathon de Molsheim : "Je sais d'avance que je vais y prendre du plaisir, tant le parcours est à découvrir pour l'ambiance et le tracé - pour moi c'est l'un des meilleurs que j'ai faits jusqu'à présent. Et puis on peut venir déguisé, ce que je ferai peut-être...", s'amuse-t-il.

Pour Cécile aussi, ce qui compte, c'est "le plaisir ! La liberté que la pratique sportive apporte, le bien-être intense que cela offre, la possibilité de rencontrer d'autres personnes, comme moi passionnées, découvrir de nouveaux endroits, paysages. Bien sûr la performance." Ce qu'elle apprécie en course à pied, c'est que "chaque année est différente, et cela fait le charme de la discipline. De plus, je suis assez polyvalente, donc je peux me permettre de varier les plaisirs selon les périodes de l'année."

Denis, quant à lui, est tout simplement tombé amoureux du running : du rapport particulier qui s'installe entre les coureurs, du partage, de la solidarité, de l'absence de frontière sociale entre les personnes. À tel point que : "je viens juste de finir le 58km du Grand Défi des Vosges, à Niederbronn, mais je n'ai qu'une idée en tête : à quand la prochaine course ?" Un refrain qui se répéte à chaque expérience de course, que Denis enchaîne chaque week-end depuis mai 2012.

Denis, sur la course Crêtes et cimes de juillet 2013

Des parcours de vie très différents

Pour Cécile, le démarrage en course à pied s'est fait à l'âge de 23 ans : "J'ai participé à ma toute première course quelques mois après mes débuts sur l'asphalte, un semi-marathon. Un mois et demi après, je courai mon premier marathon. Un mois après, j'en faisais un autre."

Les premières années, admet-elle, "j'ai fait beaucoup de courses au feeling : c'était la période de la découverte. Je ne pourrais même pas dire combien j'ai de marathons derrière moi : une quinzaine peut-être ?"

Désormais, Cécile indique en souriant être "une maman qui passe son temps à courir après son fils. Blague à part, je n'ai guère le temps de pratiquer un autre sport que la course à pied, même si j'adore la randonnée : le temps est réduit à peau de chagrin quand on doit combiner une pratique de simili haut-niveau, une carrière professionnelle à temps plein et un enfant en bas âge."

Denis a perdu beaucoup de poids et a radicalement changé son mode de vie, son alimentation avec l'intégration dans le monde de la course à pied. "Je suis devenu végétarien, j'ai arrêté de fumer, de boire, je suis passé de 98 à 62kg."

Sébastien, quant à lui, nous avait déjà fait part de toutes ses motivations dans un portrait complet réalisé en 2013. Il nous avait également généreusement fait part de son plan d'entraînement marathon.

Sébastien, sur le 10km de l'entreprise Yago, le 1er mai 2014, à Colmar.

Progresser - et trouver d'autres réponses en courant

Sébastien se voit progresser d'année en année : "je cours plus vite, je suis plus endurant, je récupère plus vite." Même s'il n'a pas encore atteint les objectifs auxquels il aspire, il garde confiance. "J'aimerais atteindre 45 minutes sur 10km, et 1h45 sur semi. Descendre en dessous des 4h sur marathon est un objectif réalisable à court terme."

Denis, lui, a tout appris de la course à pied sur le terrain. Il a démarré sans aucune expérience, ni conseils, il a simplement pris les chemins tels qu'ils se présentaient, avec ce que son corps lui permettait de réaliser. "Au début, je ne savais même pas ce que 'dénivelée' voulait dire. J'ai couru mon premier 10km aux Courses de Strasbourg en 2012, pour accompagner ma fille. Le week-end suivant, je me suis inscrit sur les Foulées du Schiebenberg avec elle. J'ai fait les deux courses : le 5 et le 12km." Des courses qui affichaient respectivement 55m et 146m de dénivelée positive.

"J'observe ce que font les autres", poursuit Denis, "j'apprends à chaque fois quelque chose, à gérer mes besoins physiologiques... (sommeil, alimentation...), à dire 'non' si mon corps le réclame. Dans la course à pied, je suis aussi sous le charme des performances des femmes que je croise ou que j'accompagne, et devant les vétérans, qui ont plus de fougue que les jeunes. J'ai un profond respect pour ces personnes-là."

Pour Cécile, l'idée de battre un nouveau record fait partie des désirs qui l'animent en course à pied. "Mais j'ai aussi envie de faire vivre les couleurs de mon Team Jog'R, de l'Alsace, et de la France quand cela m'est offert. J'ai la chance de faire partie de l'équipe Jog'R, c'est la deuxième année consécutive. C'est un vrai plaisir d'avoir intégré cette équipe de passionnés : les deux responsables, John et Yann, font tout leur possible pour essayer de m'aider au mieux dans la préparation de mes gros objectifs, pour que je puisse être équipée de la façon la plus adaptée possible. Pouvoir être soutenue, reconnue, appuyée quels que soient les résultats est sans prix. Merci à eux de tout coeur."

Et merci à tous les trois, ainsi qu'à tous ces coureurs, qui, quelle que soit la place qu'ils occupent dans le classement, donnent de l'éclat à chaque événement sportif.


Cécile Moynot - elle remet en jeu son titre de championne du Marathon de Molsheim en 2013, en 3h00'14, avec l'objectif de faire encore mieux cette année.

Son credo : "Toujours faire du mieux possible, donner le meilleur de moi-même."

37 ans, maman d'un petit garçon de 3 ans, Joachim, manipulatrice en radiologie.

Ses records : 10km en 34'59 ; semi-marathon : 1h18 ; marathon : 2h40 ; 100km : 8h10 ; 4 sélections en Equipe de France : 1 sur marathon, 3 sur 100km.

Ses marathons de coeur : le premier, celui de Sénart, en 2000 ; les championnats du monde d'athlétisme à Berlin en 2009 ; le marathon de Chicago en 2003. "Les ambiances de ces deux courses étaient juste phénoménales."

Selon ses objectifs, qui changent "selon les éventuelles sélections en équipe de France, la possibilité de participer à tel ou tel grand championnat, mes envies, mes possibilités au niveau du travail, financières ou de garde de mon fils selon les endroits des courses", Cécile s'entraîne "entre cinq et neuf fois par semaine".

Sébastien Koenig - viendra au marathon de Molsheim pour franchir un cap dans sa progression marathon en réalisant son premier marathon avec dénivelée.

Son credo : "c'est déjà un aboutissement d'en arriver jusque-là. Reste à finir mon prochain objectif : finir un marathon sans marcher et sans (trop) souffrir."

37 ans, 5 ans d'expérience de la course à pied. Spécificité : déficient auditif à une oreille et sourd à l'autre.

Ses records : 10km en 46'49 ; 20km en 1h42 ; semi-marathon en 1h49 ; marathon en 4h11.

Ses marathons : Metz en octobre 2011 ; Paris, en avril 2012 et avril 2013.

Sébastien s'entraîne en moyenne 3 fois par semaine, 4 en ce moment avec la préparation marathon. 

Denis Martin - participera à son neuvième marathon à Molsheim, "pour le plaisir d'être bien entouré."

Son credo : "50% de la course est gagnée si on arrive à respecter son propre rythme."

46 ans, engouement pour la course à pied, qu'il pratique en compétition avec sa fille, depuis 2 ans, chauffeur PL.

Ses records : 10km en 43'32 ; semi-marathon en 1h38'04 ; marathon en 3h39'40.

Ses marathons : Strasbourg en octobre 2012 ; Fribourg en avril 2013 ; Nantes en avril 2013 ; Marathon du Vignoble d'Alsace en juin 2013 ; Bühlerthal (Allemagne - Schöck-Hörnisgrinde-Marathon) en juillet 2013 ; Karslruhe en septembre 2013 ; Strasbourg en octobre 2013 ; Kandel (Allemagne - Bienwald-Marathon), mars 2014 ; Nantes, avril 2014.

Denis ne s'entraîne pas la semaine, son travail de chauffeur routier à l'international ne lui laissant que peu de disponibilité pour cela.

 


L'auteur,
Elyse Moreigne

Editrice de Plaisir du sport en Alsace, passionnée de langages écrits, nageuse, coureuse et randonneuse, parfois triathlète, engagée pour valoriser la pratique sportive en Alsace en tant que source de bien-être, d'enthousiasme, de dépassement de soi !
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Cet article a été commenté 1 fois

De : MARTIN, le 25/09/2015 à 13h25min12s |
Portrait parfaitement retranscrit . Ravis d'avoir été aux côtés d'athlètes aux parcours différents .
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