Stéphane : la randonnée à cheval - un vent de liberté ! - Portraits | Plaisir du Sport En Alsace
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Randonnée équestre
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Stéphane : la randonnée à cheval - un vent de liberté !

Stéphane aime le sport pour plusieurs bonnes raisons. Parmi elles, le besoin de se défouler et le goût du jeu, qui l'ont amené à pratiquer de nombreuses disciplines depuis qu'il est tout petit.

Et puis, il y a quelques années, il s'est tourné vers les randonnées équestres. Un coup de foudre pour la discipline, pour cet informaticien de 41 ans, qui lui permet de concilier son amour du cheval et un sentiment de liberté ressenti à l'extrême.

Portrait d'un homme épris de nature, de simplicité - et de vitesse.

Le sport pour le défoulement, le goût du jeu - la forme physique en prime !

Pour Stéphane, originaire de Ranspach (68), dans la vallée de Saint-Amarin, le sport fait partie d'un équilibre de vie. "Cela a commencé avec mon premier vélo", précise-t-il, "puis j'ai intégré un club de foot. Je jouais aussi au tennis avec mes amis, puis je me suis mis au ski, de fond d'abord, puis ski alpin - parce que ça n'allait plus assez vite. J'ai ensuite découvert le volley beaucoup plus tard, et finalement je me suis mis au cheval il y a quelques années."

S'il fait tout cela, c'est "simplement par envie de bouger, de me défouler, et par goût du jeu. En plus, cela permet de s'entretenir physiquement, donc c'est tout bénéf' !" Avec dans l'idée d'être toujours à fond : "je ne pratique rien en compétition, juste en loisir, mais toujours de façon appliquée. Je donne toujours le meilleur, sinon je reste chez moi."

Parmi toutes ses activités, son dernier coup de coeur, la randonnée à cheval, est l'assouvissement d'une envie ancrée depuis toujours chez cet amoureux de la nature et des animaux.

Monter à cheval : une occasion attendue depuis l'enfance

"Tout petit déjà, le cheval m'attirait et, comme beaucoup d’enfants, j'en voulais un. Evidemment, ce n'était pas possible car entre pension/box, soins à prodiguer et frais vétérinaires, cela serait revenu beaucoup trop cher."

Même s'il met cette idée de côté, il a la chance, étant "môme", d'aller régulièrement passer ses vacances chez des amis de la famille au Danemark, dont l'une des filles est férue d'équitation. Avec elle, dès 10 ans, il fait quelques balades qui le ravissent. 

C'est en 2009 - le hasard faisant bien les choses - qu'il est amené au contact de l'animal une nouvelle fois : "C'était à l'occasion d'un week-end en Belgique", précise-t-il, "j'ai fait quelques heures de manège, et je me suis tout de suite senti à l'aise, je ne ressentais aucune peur."

Enthousiasmé par l'expérience, dès qu'il rentre en Alsace, il cherche activement des personnes animées par la même passion que lui. "Je ne voulais pas y aller seul car à l'époque j'avais l'image de centres équestres chers et guindés (tout ce que je ne suis pas !), et je ne savais pas que l'on pouvait juste faire des balades."

C'est à Jungholtz qu'il s'essaie à ses premières balades, avec un groupe de 30 personnes, sur des sorties cool en forêt - et à un tarif très honorable de 13€ par heure à l'époque. "J'y suis allé une dizaine de fois avec des amis, mais j'ai rapidement eu envie de beaucoup plus : je ne pouvais plus me contenter des 2 fois 30 secondes de galop proposés sur l'heure de balade..."

Se prendre au jeu - et prendre soin de l'animal

Stéphane entend alors parler d'autres possibilités de randonner à cheval dans sa vallée qui l'amènent encore plus près de chez lui, à Willer-sur-Thur. Là-bas, notre cavalier se sent davantage dans son élément : "On fonctionne avec un groupe réduit de dix personnes maximum. Du coup, c'est aussi nettement plus convivial et on progresse rapidement. Mais surtout, si les conditions le permettent (terrain, température), on peut facilement faire 20 minutes de galop sur les 90 minutes de la balade. Autrement plus grisant donc."

Et c'est ça qui lui plaît : de ressentir, à cheval, "les mêmes sensations de liberté qu'à ski ou à moto ! Difficile à expliquer à quelqu'un qui ne connaît ni l'un, ni l'autre... En quelques mots, c'est la liberté, le bonheur, la nature !" La relation qui se crée est elle aussi unique : "C'est une grosse relation de confiance : on doit se fier au cheval, et à sa propre technique aussi. Il y a la vitesse, les frissons..."

Même s'il y a des risques, car au galop, une erreur d’inattention peut rapidement conduire au déséquilibre : "ça m'est arrivé en octobre dernier. Surpris par une cavalière arrêtée subitement alors que le groupe était au galop, je suis tombé - j'ai eu la moitié du dos labouré."

Certes, de telles expériences laissent des traces, mais cela fait partie du jeu. Cela ne l'a pas empêché de remonter depuis, ni de reprogrammer balades et sorties en "journées complètes", comme celles auxquelles il a déjà participé en 2013. "Quand on part à la journée, cela représente 4 heures de randonnée à cheval, avec bivouac et repas en forêt. Nous partons vers 11h le matin, et suivant la météo, nous restons plus ou moins longtemps au sommet pour profiter du coin."

Au-delà des sensations de vitesse, ce qui enthousiasme Stéphane dans sa relation avec le cheval, c'est "le simple fait de monter. J'aime les animaux, mais le cheval a quelque chose de particulier : on fait corps avec lui."

Il rappelle que, dans cette relation privilégiée, "les soins du cheval font partie intégrante de la balade : brossage, curage des sabots, etc. Car on ne monte pas à cheval comme sur une moto", souligne-t-il. "Cela nécessite une heure de préparation, mais je le vis comme un partage avec le cheval. Et pour peu que l'on monte en groupe avec des habitués, il y a alors une osmose entre tous." C'est d'ailleurs le cas le plus souvent car "avec le temps, j’ai réussi à créer un petit groupe d’habitués dans lequel règne vraiment une bonne ambiance".

Une conception du sport proche de la nature - et le plus loin possible du tapage médiatique

Au-delà du contact avec la nature, Stéphane admet que le sport lui apporte un équilibre, une dépense physique, la santé, "bref : j'en ai besoin, tout simplement."

Son entraînement inclut du vélo tous les jours quand il est en congés, le week-end sinon, tant que la météo le permet - car Stéphane a horreur de la pluie. En automne, il fait du vélo d'appartement pour préparer les jambes au ski. Du volley une fois par semaine, des randonnées quand l'envie est là, et des balades à cheval deux fois par mois, si la météo le permet.

En termes d'alimentation, Stéphane pense qu'une bonne hygiène de vie est suffisante : "Il faut manger autant avec sa tête qu'avec son estomac, et faire preuve de bon sens. Pas besoin de plus."

Quant aux "gadgets" en termes d'équipement, ils lui semblent inutiles : "Je ne suis pas de ceux qui pensent être plus performants avec le matériel dernier cri et utilisé par les champions médiatisés du moment."

Liberté, bonheur, nature forment donc une devise qu'il s'applique à communiquer à d'autres. "J'ai encouragé trois débutants, l'automne dernier, qui voulaient essayer les balades à cheval. Je les ai mis en rapport les uns avec les autres, pour qu'ils y aillent à trois plutôt que seuls." Résultat : "Ils ont adoré !"


Randonnées équestres : où pratiquer en Alsace ?

Un guide à télécharger indiquant les centres équestres qui proposent des promenades, et qui est a priori complet, est disponible sur le site du tourisme équestre d'Alsace : les centres équestres avec balades figurent notamment de la page 38 à la page 46 du guide.

Les conseils de Stéphane concernant l'équipement de base :

"Pour débuter, pas de frais à prévoir, puisque les centres fournissent, en général, au minimum la bombe, sécurité oblige ! Pour le reste, pantalon (pour bien se couvrir les jambes et éviter les entailles dues aux branches, ronces ou que sais-je encore !) et chaussures de randonnées, par exemple, feront parfaitement l’affaire.

Ensuite, même quand la passion vous prend, en termes d'équipement, ça ne revient pas si cher. J’ai fini par m’acheter un pantalon d’équitation et une bombe, mais encore une fois ce n'est pas indispensable en mode découverte. Pour le reste, ma bonne vieille paire de chaussures de marche, et des chaps (facultatives) qu’on me prête pour les balades. Pas besoin de plus… sauf bonne humeur et plaisir, bien sûr !"

Comme quoi ce n'est pas si difficile : un minimum de matériel, un peu de temps et beaucoup de passion, et hop, vous voici partis vous aussi au trot - et peut-être un jour à plein galop...


L'auteur,
Elyse Moreigne

Editrice de Plaisir du sport en Alsace, passionnée de langages écrits, nageuse, coureuse et randonneuse, parfois triathlète, engagée pour valoriser la pratique sportive en Alsace en tant que source de bien-être, d'enthousiasme, de dépassement de soi !
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