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L'équipe franco-allemande Caisse d'épargne Alsace-Sparkasse à l'unisson sur l'Ekiden du marathon Eurodistrict

Transfrontalier sur le terrain, binational par essence - et à la poursuite d'un idéal européen - le marathon Eurodistrict Strasbourg-Ortenau n'a de cesse, depuis 2012, de célébrer l'amitié franco-allemande.

Afin de soutenir et valoriser ce concept généreux, une équipe emblématique, formée par trois coureurs de la Sparkasse Hanauerland de Kehl, associés à trois coureurs de la Caisse d'épargne Alsace à Strasbourg, a pris, cette année, le départ de l'Ekiden.

Depuis la capitale alsacienne, sur un circuit long de 42,195km qui se partage entre les deux côtés du Rhin, les équipiers se sont réparti les distances en fonction des capacités de chacun, mais aussi de la symbolique de certains tronçons. 

Unis dans un même objectif, membres de la direction et employés ont contribué à tracer un trait d'union sportif éminemment symbolique entre les deux pays. En quelques heures à peine.

PHOTO - Equipe Caisse d'épargne Alsace-Sparkasse à l'Ekiden du marathon Eurodistrict Strasbourg-Ortenau

La passerelle Marc Mimram, qu'empruntent les coureurs, est un lien architectural symbolique entre la France et l'Allemagne.

Afficher, aux couleurs de l'entreprise, son soutien à un événement sportif franco-allemand d'envergure

Le marathon Eurodistrict Strasbourg-Ortenau proposait cette année encore de réaliser la distance mythique de 42,195km soit en solo, soit en se partageant l'effort à deux (Duo) ou encore par équipe de six (Ekiden). C'est ce dernier format qu'a choisi de courir l'équipe binationale Sparkasse - Caisse d'épargne Alsace (CEA).

Propulsée par le service communication de la Caisse d'épargne, l'idée de former une équipe d'entreprise a, en toute logique, séduit Marion-Jacques, membre du directoire de la CEA, puisque, "au quotidien, je m'occupe de six domaines d'activités dans le domaine franco-allemand. Tout ce qui est transfrontalier - dont la création d'une équipe franco-allemande pour courir l'Ekiden - m'intéresse particulièrement."

De plus, l'ancrage dans l'événement est fort, puisque la Caisse d'Epargne Alsace et la Sparkasse soutiennent l'organisation de cette manifestation : "la Sparkasse entretient une coopération et une amitié de longue durée avec la Caisse d'épargne Alsace", confirme Wolfgang, membre du directoire de la Sparkasse. "En tant que sponsors, tous les deux, du marathon de l'Eurodistrict Strasbourg-Ortenau, cela tombait sous le sens de mettre sur pied une équipe commune, pour renforcer notre soutien à ce projet transfrontalier, avec trois coureurs français, et trois coureurs allemands".

Sur un plan personnel, c'est "une fierté de participer au marathon de Strasbourg-Ortenau de par la double nationalité de l'équipe", souligne Marion-Jacques. "Cette participation est en phase avec notre stratégie de développement et de soutien à des manifestations sportives".

PHOTO - Equipe Caisse d'épargne Alsace-Sparkasse à l'Ekiden du marathon Eurodistrict Strasbourg-Ortenau

L'équipe Caisse d'épargne Alsace-Sparkasse a fortement contribué à l'image d'un marathon binational voire "européen", comme le mentionnait Wolfgang lors de la conférence de presse du 13 octobre. À Strasbourg, 40% des marathoniens "viennent d'autres régions, voire d'autres pays pour découvrir une région, un patrimoine". Ainsi, l'objectif du marathon Eurodistrict est de devenir un projet phare de l'Eurodistrict Strasbourg-Ortenau, ce "territoire franco-allemand rassemblant des communes de part et d’autre du Rhin, qui se sont regroupées pour faire disparaître la frontière, faire tomber les barrières administratives, et faciliter la vie quotidienne des habitants", peut-on lire sur le site web dédié : http://www.eurodistrict.eu/.

L'Ekiden : permettre à tous d'aller au bout de la distance mythique du marathon

Pour participer à un Ekiden, il faut être six. Or qui dit nombre, dit bien souvent diversité. Ainsi, que ce soit sur le plan professionnel, avec à la fois des membres de la direction et des employés dans divers services des deux établissements bancaires, ou sur un plan strictement sportif, l'Ekiden a rassemblé des profils très distincts et a permis à "chaque coureur, compétiteur ou loisir, de faire partie de l'équipe, sans avoir à réaliser la distance totale du marathon", souligne Wolfgang.

Un critère décisif, puisqu'il rend la distance marathon "accessible même lorsqu'on ne peut courir que 5 à 10km. Pour moi, coureur loisir par excellence, c'était une première participation à un Ekiden - et à un marathon !" remarque-t-il.

Pour Pascal, de la direction contrôle permanent et conformité à la CEA, qui redémarre après 12 ans de pause sportive, "le format permettait de rentrer dans mon plan d'entraînement (réaliser un 5 ou 10km) et surtout d'en mesurer la performance." Avec l'idée toutefois d'aller plus loin, car l'Ekiden "permet de participer à un marathon sur un format plus court (5 - 7,195 ou 10km)", avant de se positionner "sur le Duo et enfin sur le marathon dans un troisième temps."

Marion-Jacques est le seul à avoir déjà participé à un Ekiden, en 2014. Riche de cette expérience, cette année, il a choisi son créneau avec soin et a tenu "à courir les 10km du deuxième relais, soit la partie qui démarre peu avant le Jardin des deux rives, franchit le Rhin sur la Passerelle Marc Mimram, puis passe devant la Sparkasse à Kehl", et continue sur une bonne partie des 16km du parcours côté allemand.

Pour les autres équipiers, la distance était une formalité. Ainsi, Axel, membre de la direction de la Sparkasse, s'était déjà frotté à plusieurs semi-marathons. Maud, du service contentieux CEA, dont la distance de prédilection est le marathon, connaissait de nom le format, sans l'avoir vécu jusqu'alors. Martin, du département organisation de la Sparkasse, quant à lui, admet "éviter ces formats-là en général", plus habitué à se positionner sur des événements d'envergure tels que des marathons ou des triathlons L.

Une fois l'épreuve passée, tous sont d'accord pour dire que l'expérience était concluante : "tout s'est bien déroulé", estiment Martin et Axel. "À refaire !" assure Maud.

PHOTO - Equipe Caisse d'épargne Alsace-Sparkasse à l'Ekiden du marathon Eurodistrict Strasbourg-Ortenau

Une équipe constituée de coureurs loisirs, comme Wolfgang, d'autres en reprise comme Pascal, ou encore réguliers comme Marion-Jacques et Axel, voire très expérimentés comme Maud ou Martin. Un événement qui permet de se positionner sur "toutes les distances possibles de 5 à 42,195km", souligne Pascal. Sur la photo : (de gauche à droite) Martin, Axel et Maud à gauche, Wolfgang et Marion-Jacques à droite, entourant quatre autres coureurs CEA/Sparkasse.

Renforcer l'esprit d'équipe comme nulle part ailleurs

Soudés autour de leur dynamique d'entreprise, "les six équipiers s'en sont très bien sorti, et je suis content d'avoir mis le temps que je m'étais fixé", s'enthousiasme Marion-Jacques.

Si l'équipe, au global, termine avec un chrono cumulé de 3h41'39, c'est parce que la valeur de l'effort individuel étant rapportée à celle des autres, chacun a essayé de tout donner. Le contexte de l'Ekiden dégage en effet "une tout autre motivation, parce qu'on ne court pas pour soi-même", admet Martin. De même, Pascal pense que "courir avec d'autres, c'est, en plus de l'engagement envers soi, celui envers ses coéquipiers. L'investissement n'est plus seulement individuel : il devient collectif." Car "on est à la fois sur une envie personnelle de réaliser un chrono donné", enchaîne Marion-Jacques, "et sur un challenge d'équipe pour un résultat final au classement."

Sur une telle course, "c'est le partage d'expérience de toute une équipe qui importe vraiment", convient Wolfgang. "L'Ekiden a renforcé l'esprit d'équipe, le sentiment d'appartenance à cette équipe", estime Axel. Pour Maud, "c'était une nouvelle expérience que de courir en équipe, de surcroit avec des collègues. J'ai trouvé que c'était une belle initiative. J'ai particulièrement apprécié que des membres de direction fassent partie des coureurs."

Pascal a apprécié d'avoir été dans l'ambiance du marathon et d'avoir soutenu les collègues qui ont fait l'effort. "C'est aussi un moment sympathique et convivial", admet-il, avec une motivation renforcée "du fait que la Caisse d'épargne soit partenaire de cette course".

Au final, "c'était chouette de se retrouver comme ça", s'enthousiasme Marion-Jacques, "de faire le passage de relais avec Wolfgang qui est aussi membre du directoire. Nous étions tous en short avec le T-shirt floqué spécifiquement, alors que nous sommes amenés professionnellement à nous rencontrer souvent en costume-cravate. Tout ça crée d'autres liens, qui n'ont plus rien à voir avec le montage de dossiers de financement : ça permet de se rencontrer différemment, en dehors de toute hiérarchie !" 

Car c'est aussi ça le sport : aplanir les barrières de toutes sortes et faire retomber en enfance, par l'esprit du jeu. D'ailleurs, ne trouvez-vous pas qu'il y a une part d'innocence et de joie qui émane de ces coureurs ? Pris dans ce fabuleux engrenage, Wolfgang confie même que, "le soir de l'épreuve, nous avons encore échangé nos temps par SMS". Faut-il en conclure que tous les sportifs sont de grands enfants ? Certainement, et ils le sont encore plus lorsque les expériences communes tissent entre eux des liens indéfectibles. Une nouvelle preuve - s'il en fallait - que le sport, c'est du concentré de pur bonheur.

PHOTO - Equipe Caisse d'épargne Alsace-Sparkasse à l'Ekiden du marathon Eurodistrict Strasbourg-Ortenau

Tous en shorts et T-shirts : un dress-code qui change du costume-cravate du bureau. Mais qui est indispensable, pour qu'émerge cette "dimension de collégialité, importante sur une épreuve telle que l'Ekiden", estime Marion-Jacques.


Les profils sportifs - Sparkasse

Marathon Ekiden Martin, 43 ans, département organisation

  • Son expérience : coureur régulier depuis 10 ans. "Tous les ans depuis 7 ans, je participe à une épreuve d'envergure (marathon, triathlon format L, soit : 1 900 à 3 000m de natation - 80 à 90km de vélo - 20 à 21km de course à pied).
  • Son entraînement : environ 30km par semaine, sur 3 séances.
  • Ce qu'il aime dans la course à pied : la discipline lui permet de trouver une compensation à un travail assis. Mais c'est principalement par goût pour le sport qu'il pratique cette discipline, dans la recherche d'un dépassement de ses limites physiques et mentales.

Marathon Ekiden Axel, 48 ans, directeur gestion de patrimoine et clients privés

  • Son expérience : "jusqu'à présent, je n'avais pris part qu'à des semi-marathons".
  • Son entraînement : "je cours entre 2 et 3 fois par semaine".
  • Ce qu'il aime dans la course à pied : "comme je suis assis à un bureau toute la journée, la course à pied permet de compenser".

Marathon Ekiden Wolfgang, 50 ans, membre du directoire

  • Son expérience : "je suis un coureur loisir, et je m'entraîne quand j'en ai envie et que je trouve le temps pour cela - malheureusement c'est très irrégulier et trop peu".
  • Son entraînement : "je cours de préférence en forêt, pendant 30 à 45 minutes". Pour s'entraîner à l'Ekiden, il a couru deux fois par semaine, sur 5km environ "essentiellement le week-end".
  • Ce qu'il aime dans la course à pied : "la course à pied est une discipline que l'on peut pratiquer sans trop y passer de temps, et qui permet de prendre l'air et d'être en pleine nature : c'est ça qui me plaît."

Les profils sportifs - Caisse d'épargne Alsace (CEA)

Maud, 43 ans, département contentieux

  • Son expérience :  a déjà pris part à des marathons.
  • Son entraînement : "j'ai un niveau correct, je crois. Je cours 3 ou 4 fois par semaine, plutôt sur terrain dur (route ou chemin). Les distances varient entre 10 et 25km à l'entraînement, et jusqu'à 42,195km sur les compétitions (jamais à l'entraînement). Je m'entraîne en général avec les amis avec lesquels je participe aux courses, parfois seule."
  • Ce qu'elle aime dans la course à pied : "la course à pied procure bien-être physique évidemment, mais aussi bien-être mental et moral (réduction du stress entre autres, confiance en soi)." Sur les compétitions : "la motivation, quelle que soit la distance, à prendre le départ d'une course est toujours la même : il y a toujours l'envie de faire le mieux possible. L'idée d'améliorer mon chrono est toujours présente, me faire plaisir fait aussi partie de la boucle."

  Pascal, 44 ans, direction contrôle permanent et conformité

  • Son expérience : "après 12 ans de pause, j'ai repris le sport avec la course à pied. J'ai souvent participé à des courses à pied : l'effort est individuel. La discipline est accessible mais nécessite de se préparer un minimum."
  • Son entraînement : actuellement, Pascal réalise deux sorties de 45 minutes minimum par semaine, sur bitume ou chemin. Il réalise entre 8 et 12km et alterne ses sorties running avec du VTT. Pour lui, la reprise de la course à pied de manière plus intensive nécessite de planifier des sorties le matin, voire à la pause déjeuner.

Marathon Ekiden Marion-Jacques, 60 ans, membre du directoire

  • Son expérience : "je cours régulièrement des 10km".
  • Son entraînement : à raison d'un entraînement par semaine le week-end, "j'essaie de courir une heure en général".
  • Ce qu'il aime dans la course à pied : "pour moi, ça permet de contribuer à l'équilibre global. C'est un moment qui permet de relâcher la pression, de réfléchir autrement, d'avancer sur certaines questions".

L'engagement sociétal et sportif de la Caisse d'épargne Alsace

À la Caisse d'épargne Alsace, "on se doit d'être solidaire, de montrer qu'on peut donner de son temps pour les autres", explique Marion-Jacques. "Nous demandons aux salariés de réaliser une journée de solidarité, pour intervenir auprès d'une association. C'est dans les gênes de la Caisse d'épargne Alsace de dégager les moyens pour souder les salariés autour de ces valeurs."

En sport, de même, la Caisse d'épargne Alsace soutient de nombreuses manifestations : "athlétisme et handball majoritairement". Hager Charni, responsable communication de la CEA, précise que "La Caisse d'épargne Alsace soutient la dynamique associative de sa région régulièrement en tant que mécène ou sponsor. En interne, certains collaborateurs se démarquent du fait de leur niveau, du nombre de marathons parcourus. Nous sentons qu'une véritable communauté s'est créée au fur et à mesure et encore plus cette année."

Ce réel engouement s'est d'ailleurs fait sentir lors des séances de sensibilisation sur la pratique du running organisées en collaboration avec le magasin JOG'R : "nos collègues attendent même de nouvelles sessions sur des thématiques différentes".

Pour en savoir plus :


L'auteur,
Elyse Moreigne

Editrice de Plaisir du sport en Alsace, passionnée de langages écrits, nageuse, coureuse et randonneuse, parfois triathlète, engagée pour valoriser la pratique sportive en Alsace en tant que source de bien-être, d'enthousiasme, de dépassement de soi !
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